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Au secours des policiers en détresse

On souffre de plus en plus dans la police, vient de révéler une étude. Nous avons visité en exclusivité le centre où sont accueillis ceux qui ont craqué, près de Tours. Alexandre, Rudy, Stéphane nous ont confié leur malaise.

« Déshumanisés », « isolés », ils n'ont que « rarement ou « très rarement » confiance en leur hiérarchie.

Réalisée par le CNRS de Toulouse auprès de 6 000 policiers, l'étude, présentée le 6 février par le syndicat de police Alliance (majoritaire chez les gardiens de la paix), met en lumière le malaise d'une profession où le risque de suicide est supérieur de 36 % à celui de la population française.

Une population dont ils pensent, en grande majorité, être mal perçus, et face à laquelle 45 % d'entre eux s'estiment insuffisamment formés. Alors, un jour, ils « craquent ».Comme Rudy, Stéphane ou Alexandre, venus se ressourcer au Courbat (Indre-et-Loire), près de Tours. Sur un terrain de plus de 80 hectares, ce centre de santé, aménagé dans un château, accueille une cinquantaine de policiers en détresse, qui laissent leur uniforme et leur métier au vestiaire pour deux mois.Créé en 1952 par l'Association nationale d'action sociale (Anas) des personnels de la police, il était à l'origine destiné aux policiers atteints de tuberculose.Aujourd'hui, il vient en aide à des flics devenus fragiles au point de sombrer dans l'alcoolisme et la dépression.

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